IKEA - L'objet manifeste
Un objet manifeste : objet dont la création est motivé par la volonté d'exprimer une vision du monde.
Il permet d'exprimer ses idées, de les revendiquer, de polémiquer, d'attirer l'attention sur quelque chose. L'objet devient un support d'expression qui expose avec force les convictions de ses créateurs. Les objets manifestes des 5.5
■ Les objets manifestes des 5,5 designer


Extrait du manifeste :
"Le design est aujourd’hui perçu par le grand public comme un style : comment reconsidérer des objets anonymes, simples, qu’on ne regarde pas, alors qu’ils représentent sans doute l’essence même du design ? Ils marquent notre espace quotidien, sont produits en série, fonctionnels, de faibles coûts mais souffrent d’un déficit d’image. C’est avec ironie, à travers une gamme de compléments, que l’on remet en question le statut de l’objet. (...)
Nous proposons une relecture de ces objets à travers une gamme de compléments. Ceux-ci vont les valoriser tout en leur laissant leur intégrité et leur identité, l’application du complément étant placébo. Par cette intervention, c’est l’ego de l’objet que l’on cherche à soigner."
Lien pour accéder à leur site internet : ici
Les projets "manifestes" des 5.5 :
- Réanim La médecine des objets
- Les objets ordinaires
Ouvriers Designers
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TABOU-RET
■ Lucy Orta : l'objet performance
"Diplômée en stylisme en 1989 à la Nottingham Trent University, Lucy Orta se tourne vers les arts plastiques dès 1992 suite à son arrivée à Paris et à sa rencontre avec l’artiste Jorge Orta. Son œuvre sculpturale interroge les frontières entre le corps et l’architecture et explore les enjeux sociaux qu’ils ont en commun, comme la protection, la communication et l’identité. Elle utilise aussi bien le dessin que la sculpture-textile, la performance, la vidéo et la photographie pour construire une œuvre singulière. Ses séries emblématiques comprennent Refuge Wear et Body Architecture (1992-1998), des architectures portables et autonomes représentant les questions liées à la survie et la mobilité des personnes ; Nexus Architecture
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Antarctic village – No Borders, expedition diary, 2006-2007 Crayon, encre pigmentaire, aquarelle sur papier Fabriano, 76 x 56 cm Courtesy et photo Lucy + Jorge Orta |
■ De l'objet à la performance ?
La performance dans les arts-visuels :
La performance désigne une pratique artistique à part entière. Ne cherchant pas à constituer une oeuvre matérielle, les artistes performeurs sont en dehors du cadre institutionel. Ils s'expriment en utilisant leur corps. C'est leurs actions qui deviennent l'oeuvre. Souvent, ils jouent de la confrontation de leur proposition avec un public surpris. C'est un art de l'instant,de l'éphémère. L'auteur n'est pas un comédien, le lieu de la performance n'est pas une scène.
"L’art dans la performance c’est l’artiste en train de faire une action. L’œuvre de la performance serait donc le moment de sa réalisation plutôt que le résultat. L’idée devient un geste plutôt qu’un objet plastique. "
Citation provenant du blog "The art Cycle"
Les pratiques voisines de la performance :
- les happenings : Apparaissant dans les années 1950-60, il s'agit de représentation volontairement surprenantes voire provoquantes pouvant prendre à partie le public.
« Un happening est un environnement exalté,
dans lequel le mouvement et l'activité sont intensifiés pendant un temps
limité et où, en règle générale, les gens s'assemblent à un moment
donné pour une action dramatique. »(Allan Kaprow)
Pour Allan Kaprow, le Happening était à l’origine un moyen d’expression plastique, « une solution de peintre à un problème de peintre » : comment abolir la frontière entre la chose regardée, l’œuvre de l’artiste et le sujet qui le regarde ?
Allan Kaprow détruit cette relation passive en introduisant d’emblée le spectateur dans une « juxtaposition, un collage d’événement » agencé par l’artiste mais dans lesquels le public intervenait. On en venait ainsi à abolir la notion même de spectateur puisque celui-ci influait, d’une manière irréversible, sur le cours des événements en improvisant de nouveaux gestes et de nouvelles situations.
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Allan Kaprow - «Yard» - New York - 1961 |
"Contrairement à ces happenings, la performance serait, elle, plus concise, signifiante et fulgurante.
Les acteurs des happenings sont regroupés sous le nom Fluxus, réseau d’artistes pluridisciplinaires comprenant également musiciens et compositeurs.
À côté de ces happenings, il y a les Event, avec notamment Merce Cunningham. Il s’agit là d’un spectacle de danse produit dans tous types de lieux. On sort là aussi des salles de représentation classiques.
L’installation. Apparue dans les années 1970, il s’agit d’une pratique où l’artiste conçoit le dispositif d’installation de ses œuvres. Souvent, il y a un contact actif avec le public : le public peut toucher, rentrer à l’intérieur de l’installation … La différence majeure avec la performance c’est que dans l’installation il y a la production d’un objet artistique.Le body art. Cette pratique implique quant à elle une implication directe du corps de l’artiste : il devient son médium et son terrain d’expression. L’intervention est là strictement corporelle et parfois extrême. Dans cet art, on pourrait notamment citer l’artiste Orlan."
Extrait provenant du blog "The art Cycle - L'art de la performance".
L'instantanéïté et l'objet :
Gaetano Pesce et le siège Donna de la série U.P., l'apparition de l'objet
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Gaetano Pesce - Siège Donna de la série U.P. 1969 |
Do Hit Chair par Marijn VAN DER POLL : le design mis à mal
Créé pour Droog Design en 2000 par Marijn Van Der Poll, c’est un cube d’acier d’une épaisseur de 1 mm qu’il vous faudra façonner vous même.
Tapez dessus avec une masse (fournie avec), jusqu’a obtenir la forme souhaitée.